
Olu Verheijen, conseillère spéciale du président nigérian Bola Tinubu pour l’énergie, participera en tant qu’oratrice à l’édition 2025 de l’African Energy Week (AEW) : Invest in African Energies, qui se tiendra du 29 septembre au 3 octobre au Cap, en Afrique du Sud. Sa présence mettra en lumière le rôle central du Nigeria dans l’avenir énergétique du continent, alors que le pays réalise des avancées majeures dans le raffinage, la production pétrolière et l’électrification.
Sous l’actuelle administration, le Nigeria a franchi d’importantes étapes, notamment la sécurisation de trois des quatre décisions finales d’investissement (FDI) prises en Afrique, pour une valeur supérieure à 5,5 milliards de dollars, et le lancement de la production pétrolière dans la plus grande raffinerie du continent, la raffinerie Dangote. Dans ce contexte, Olu Verheijen mettra l’accent sur la manière dont les réformes énergétiques du Nigeria et la montée en puissance de ses capacités soutiennent non seulement le développement national, mais renforcent également la sécurité énergétique régionale, le commerce intra-africain et la création durable d’emplois tout en favorisant la diversification économique.
« Les réalisations récentes du pays et sa vision pour l’avenir inspirent la collaboration et la signature d’accords, accélérant ainsi la trajectoire du continent vers la sécurité énergétique et l’industrialisation. »
L’AEW : Invest in African Energies est devenu la plateforme incontournable pour les opérateurs de projets, les financiers, les fournisseurs de technologies et les gouvernements, et s’impose comme le lieu officiel de conclusion des accords dans le secteur énergétique africain. Plus d’informations sont disponibles sur www.AECWeek.com.
En tant que l’un des plus grands producteurs de pétrole et de gaz d’Afrique, le Nigeria cherche à stimuler les investissements dans toute l’industrie des hydrocarbures. Ce mois-ci, ExxonMobil a annoncé un investissement de 1,5 milliard de dollars pour relancer son champ pétrolier offshore en eaux profondes Usan, situé sur le bloc OML 138, avec une décision finale d’investissement attendue d’ici le troisième trimestre 2025. Cet investissement, prévu pour la période 2025–2027, s’inscrit dans l’objectif du Nigeria d’atteindre une production de 2,5 millions de barils par jour d’ici la fin de l’année et s’aligne sur le programme national Project 1 Million Barrels de la Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission.
En 2024, le secteur énergétique nigérian a attiré 6,7 milliards de dollars d’investissements, dont 5,5 milliards de dollars dans l’acquisition d’actifs pétroliers et gaziers – avec des opérations majeures menées par Seplat, Chappal Energies et Oando – et 1,1 milliard de dollars supplémentaires alloués à l’Initiative présidentielle de comptage et aux programmes d’énergie propre.
Le gouvernement a également sécurisé des investissements majeurs, comme le projet Conga North de 5 milliards de dollars mené par la filiale de Shell, SNEPCo, et un projet de gaz non associé de 550 millions de dollars, porté par TotalEnergies en partenariat avec la compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC). Ces développements, rendus possibles grâce à des réformes stratégiques et des incitations fiscales, illustrent l’ambition du Nigeria de mobiliser 30 milliards de dollars dans le pétrole et 5 milliards de dollars dans le gaz d’ici 2029, positionnant le pays comme un acteur clé de la transition énergétique et de la croissance industrielle de l’Afrique.
Dans le secteur aval, les Émirats arabes unis ont récemment rejoint un consortium de bailleurs de fonds internationaux pour soutenir le projet de gazoduc Nigeria-Maroc, estimé à 25 milliards de dollars. Ce gazoduc vise à transporter du gaz naturel du Nigeria vers l’Europe via un trajet de 5 660 km traversant 15 pays africains. Avec le soutien de partenaires tels que la Banque européenne d’investissement, la Banque islamique de développement, le Fonds de l’OPEP, ainsi que la création d’une coentreprise entre le Maroc et le Nigeria pour gérer le projet, cette initiative représente une étape majeure pour les infrastructures énergétiques africaines. Alors que le pays continue d’attirer des investissements conséquents, il est prêt à renforcer sa capacité de production et ses exportations.
Lors de l’AEW : Invest in African Energies 2025, les analyses d’Olu Verheijen seront précieuses pour éclairer les prises de décision des principaux acteurs pétroliers et gaziers.
« Les réformes audacieuses du Nigeria, l’augmentation des flux d’investissement et son leadership croissant en matière de coopération énergétique régionale – en particulier avec des projets phares comme le gazoduc Nigeria-Maroc – démontrent son rôle central dans l’avenir énergétique de l’Afrique. Les réalisations récentes du pays et sa vision à long terme inspirent la collaboration et la conclusion d’accords, accélérant la trajectoire du continent vers la sécurité énergétique et l’industrialisation », a déclaré Tomás C. Gerbasio, directeur de la stratégie et du développement commercial de la Chambre africaine de l’énergie.