
Le Régulateur national de l’énergie d’Afrique du Sud (Nersa) a déclaré que la décision prise par le Conseil de régulation de l’énergie d’approuver un cadre de limitation contribuera à libérer de la capacité de connexion au réseau, actuellement rare, pour les projets éoliens dans les provinces du Cap-Oriental et du Cap-Occidental.
Cette approbation a été donnée par le Conseil de régulation de l’énergie, la plus haute instance décisionnelle de la Nersa, le 29 avril.
Le Régulateur national de l’énergie d’Afrique du Sud (Nersa) affirme que la décision de son Conseil de régulation d’approuver un cadre de limitation (curtailment) contribuera à libérer de la capacité de connexion au réseau, aujourd’hui limitée, pour les projets éoliens dans les provinces du Cap-Oriental et du Cap-Occidental.
Cette approbation a été accordée par le Conseil de régulation de l’énergie, l’organe décisionnel suprême de la Nersa, le 29 avril.
L’absence d’un cadre de limitation approuvé avait été mise en lumière lors de la sixième phase d’appels d’offres dans le cadre du programme public sud-africain d’approvisionnement en énergies renouvelables. En effet, aucun projet éolien candidat à une allocation de 3 200 MW n’avait été sélectionné comme soumissionnaire privilégié, après qu’Eskom eut signalé que la capacité du réseau dans les provinces du Cap-Oriental, du Cap-Nord et du Cap-Occidental avait été totalement absorbée.
Ce résultat avait suscité un débat important sur les raisons pour lesquelles un mécanisme tel que la limitation, utilisé par les opérateurs de systèmes dans le monde entier, n’était pas mis en œuvre pour maximiser la capacité disponible du réseau, alors que de nouvelles capacités de production étaient urgemment nécessaires.
Eskom a alors publié un avenant sur la limitation à son Évaluation de la capacité de connexion de génération (Generation Connection Capacity Assessment), et par la suite, la NTCSA — désormais filiale indépendante d’Eskom — a soumis une demande à la Nersa pour obtenir l’approbation du cadre de limitation.
Dans un communiqué, la Nersa a expliqué que la limitation liée à la congestion signifiait que la quantité de puissance active qu’une installation de production était autorisée à générer pouvait être restreinte par le système en cas de congestion du réseau.
L’approbation entre en vigueur du 1er avril 2025 au 31 mars 2028, et permet aux producteurs subissant des pertes financières en raison de cette limitation d’obtenir une compensation.
Cependant, cette compensation est limitée au revenu autorisé approuvé dans le cadre de la sixième période pluriannuelle de fixation des prix (MYPD6), pour la rubrique relative aux services auxiliaires et aux déséquilibres énergétiques.
Son usage est également restreint à la facilitation de la capacité de production éolienne supplémentaire dans les régions du Cap-Oriental et du Cap-Occidental. Toute capacité de connexion supplémentaire débloquée par le biais de la limitation liée à la congestion devra recevoir l’approbation du Conseil de régulation de l’énergie.
« La NTCSA doit traiter les autres formes de limitation conformément aux dispositions existantes d’indisponibilité du réseau définies dans les accords d’achat ou de connexion d’électricité », a précisé la Nersa.
« Ainsi, la limitation requise pour le contrôle de surfréquence (résultant d’une faible demande) continuera d’être traitée comme elle l’est actuellement. »
Le régulateur a également annoncé que la NTCSA serait tenue de présenter un rapport au Conseil de régulation de l’énergie tous les six mois pendant les trois années de mise en œuvre.
« Ce rapport devra inclure, au minimum, des informations sur la capacité connectée au réseau dans le cadre de ce régime, le niveau de limitation appliqué, les incidents de limitation enregistrés, les coûts, ainsi que les progrès réalisés sur les systèmes et les projets de services auxiliaires. »
La Nersa a précisé que ces conditions visaient à protéger les consommateurs contre de potentielles hausses de coûts liées à une limitation non maîtrisée, tout en incitant la NTCSA à accélérer les projets de transmission et à favoriser un environnement propice à l’investissement dans les énergies renouvelables.
« Par cette décision, le Conseil de régulation de l’énergie prend une mesure décisive pour faciliter l’investissement dans les énergies propres et soutenir l’intégration des énergies renouvelables dans le réseau national », a ajouté la Nersa.
Source : ENGINNERING NEWS